Pollution de l’air et surpopulation

La pollution de l’air nous concerne tous, chaque être humain « consommant » environ 15 kg d’air par jour ; La prise de conscience de l’impact de la qualité de l’air sur la santé a amené à définir des critères et des seuils de pollution.

La pollution de l’air se répartit en différentes catégories :

La pollution des airs usineLes gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone, le méthane, les oxydes d’azotes, les dérivés fluorés ou soufrés, et bien sur les particules solides en suspension.

L’augmentation des gaz à effet de serre induit directement le réchauffement climatique. Elle déclenche aussi d’autres phénomènes négatifs selon les gaz concernés :
– les pluies acides, suite à l’évolution de composés azotés ou soufrés, et de leur précipitation.
– les pics d’ozone en basse altitude, accentués par le rayonnement solaire intense sur les oxydes d’azote
– le trou dans la couche d’ozone protectrice (haute altitude), provoqué par l’émission humaine de gaz chlorés et fluorés.
– etc.
Concernant les particules, ce sont les grandes agglomérations, concentrant l’activité humaine via industries, chauffage, transport, qui sont les plus exposées. En combinaison avec des situations géographiques enclavées ou des aléas climatiques, cette pollution peut s’accumuler pour atteindre des seuils critiques.

L’OMS a défini des seuils d’alerte, variant selon les éléments polluants.

la pollution des airs ParisSeuils de pollution OMS
Pour les particules fines (type PM10) par exemple, le seuil est de 20 micro g/m3 en moyenne annuelle, et de 50 micro g/m3 sur 24 h. Selon les pays, les mesures constatées varient beaucoup. Elles peuvent atteindre sur 24 h plus de 400 micro g/m3 au Pakistan, plus de 300 en Inde, + de 100 dans de nombreuses villes chinoises. Ce dernier chiffre correspond aussi aux pic parisiens très ponctuels. A l’opposé, la Suisse, les Pays Scandinaves ou l’Océanie sont dans la norme des 20 micros g/m3.
 

En dehors des gaz volcaniques ou des feux naturels, l’origine de la pollution de l’air est surtout anthropique.
Différentes actions sont mises en place pour lutter contre les émissions, telle que la suppression des CFC dans les gaz réfrigérants. Ou biens des contraintes face à la circulation motorisée individuelle en ville.
Mais que pèsent ces actions face à l’augmentation du nombre de personnes et leur empreinte individuelle croissante ? voir empreinte écologique

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